Abdellah Benhassoun, Ancêtre des Slassi

Histoire et origine des Slassi

 

Après plus de 500 ans, plusieurs familles ont découlé de ce grand homme dont le nom a marqué l'histoire. La famille Slassi compte elle même plusieurs branches telles que notre propre famille qui porte aujourd'hui le nom de Es-Slassi Razzouki.

En dehors des écrits sur notre ancêtre, tous les documents constitutifs de notre arbre généalogique ont, malheureusement, été détruits et seule la mémoire de nos parents et grands-parents nous permettra de le reconstituer.

Les informations que nous avons pu recueillir font apparaître le nom d'Elarbi comme le père de Mohamed Slassi qui a épousé Rekkou Benchekroun pour donner naissance à un fils unique baptisé Mohamed comme son père.

Suite à son premier mariage avec Fatima El-Marrakchi (Famille d'origine de Marrakech installée à Fès au début du 20ème siècle), Mohamed Slassi a eu quatre fils et deux filles: Larbi l'aîné (décédé pendant la résistance au protectorat Français), Aïcha, Abdellatif, Abdelhak, Abdelkader et Khadija. Il s'est ensuite remarié et eu trois filles : Zhor, Sabah et Rachida.

Les fils et filles de Mohammed Es-Slassi se sont mariés à leur tour et ont aujourd'hui plusieurs enfants et petits enfants que nous ne manqueront de citer au fur et à mesure du développement de ce site.

 

Abou Mohamed Abdallah Ben Hassan Alkhaldi Al hassani Al Idrissi Es-Slassi slaoui, plus connu sous le nom d’ibn hassoun, naquit à slass en 920h/1515. Il mourut en 1013h/1604 à Salé. Il fit ses études sous la direction des plus grands ouléma de Fès.


Benhassoun était au sommet de l’élite de son temps, il maîtrisait les sciences de l’interprétation du coran, il connaissait parfaitement la grammaire, la rhétorique et la lexicographie arabe. Benhassoun était un orateur éloquent, il était ferme, endurant, généreux et de compagnie agréable. Il donnait des aumônes abondantes et constantes et défendait fermement la vérité.


Le vocabulaire utilisé pour qualifier Benhassoun tourne autour de ses mérites religieux : Quotb (Pôle), Arif bi Illah, Al faquih (le juriste), Chérif Alkhair( cherif du bien), Elmourabit fi sabil Illah (soldat pour la cause de Dieu), protecteur de la ville de salé ; quoi que classé parmi les juristes, il devait briller plus par son soufisme et par son patriotisme que par sa science.


 

Les Slassi et l’histoire continue

Benhassoun fût un grand mystique, l’un des plus grands parmi les soufis. Il avait de solides liens avec le tassawouf marocain : c’est ainsi qu’il apprit le droit auprès de son cheikh Abdallah Habti, lui- même disciple de son cheikh Abdallah Ghazouani, formé par Abdelaziz Tébâa, qu’a initié le cheikh Mohamed Jazouli. C'est par le soufisme que Benhassoun s’illustra le mieux, chargé d’un potentiel spirituel et esthétique permanent et fonda à Salé, ville sainte, l’ordre et la tarika hassounia.


Source : Ministère Marocain des Habous